Bergerie des Arches

Carte d’identité de la ferme

  • Commune : Ohey 
  • Province : Namur 
  • Superficie totale : 150 ha    
  • Type d’exploitation : Exploitation ovine allaitante et grandes cultures fourragères destinées à l’autonomie alimentaire 
  • Site : https://www.bergeriedesarches.be/  

Soutien

  • Superficie : 50 ha
  • Période : 2023-2026

La ferme évolue pas à pas

En 2019, le lancement de la Bergerie des Arches marque les débuts d’une aventure familiale. Après ses études en agronomie et pas mal d’années de remplacements agricoles, Antoine se lance avec sa femme Elise dans l’exploitation ovine. Le projet est de devenir le plus autonome et résilient possible, alliant le bien-être animal et la rentabilité financière. 

La bergerie compte 1.600 brebis à l’élevage, destinées à la vente (pour la reproduction ou la boucherie). Ils élèvent trois races :  les Charollaises (ayant une facilité d’agnelage et une bonne valeur bouchère), l’Ile de France (pouvant agneler hors saison) et les Vendéennes (race plus rustique). Actuellement, la Bergerie des Arches livre 42 boucheries, 20 restaurants haut de gamme en Wallonie et à Bruxelles, 2 revendeurs et 1 supermarché. Elle propose également des colis en vente directe via Facebook et vend des brebis à des jeunes éleveurs désirant s’installer. Grâce au parents d’Elise, agriculteurs-éleveurs eux-même, le couple dispose d’une petite fabrique de préparation d’aliments et de salaisons qui leur offre des possibilités de transformation de produits à la ferme. 

Antoine cultive 150 Ha de couverts diversifiés avec de la prairie permanente, des prairies temporaires et des cultures de céréales  (épeautre, orge d’hivers, méteil, pois, féverole, avoine, …). Ses cultures sont destinées à garantir une autonomie et qualité alimentaire protéique pour les bêtes. Les moutons effectuent également des pâturages rotatifs chez d’autres exploitants alentours. 

Dans un esprit de communauté et de convivialité, Antoine fait partie de groupes d’échange de connaissances telles que le GAL local, un groupe de pâturage de couverts et notre partenaire Terres Vivantes . Antoine fait également partie de la CUMA, lui permettant d’améliorer la résilience de sa ferme en communautarisant l’utilisation de machines.  

Voulant trouver du sens dans son métier, la transmission des connaissances, la collaboration et la transparence sont des choses primordiales pour lui. C’est pour cela qu’il est possible de visiter la bergerie les week-ends ou pendant les vacances. Tout au long de l’année, les visiteurs peuvent caresser les agneaux et participer aux travaux de la bergerie en s’occupant du troupeau (donner le biberon aux agneaux et nourrir les brebis).  

La ferme s’inscrit également dans un esprit éducatif et se tient à disposition pour donner plus d’informations sur l’alimentation des brebis, le pâturage inter-cultures, l’enjeu et l’impact sur l’environnement du mouton, la production des fourrages et des céréales pour atteindre l’autonomie alimentaire sur l’exploitation. 

Antoine reçoit également de nombreux stagiaires de partout en Wallonie, Belgique et de France.

L’objectif est d’atteindre l’autosuffisance en protéines alimentaires. Antoine souhaite acquérir un semoir semi-direct pour améliorer son écosystème : moins de travail du sol, plus de fertilité et de bio-diversité, augmentation de la teneur en humus grâce au captage du carbone. Il souhaite également mettre en place un projet d’agroforesterie et augmenter le pâturage tournant. Il met beaucoup d’énergie dans le développement de la filière qu’il a créée : l’Agneau de Votre Terroir.

Étant adepte de l’agriculture durable, Antoine est convaincu que l’agroécologie peut réellement faire une différence. La transition vers l’agroécologie résulte donc d’une volonté personnelle pour l’avenir de sa ferme et pour le climat. C’est pour cela que ses brebis sont en pâturage rotatif sur plus de 250 ha de couverts interculture entre septembre et mars. 

De plus, afin d’améliorer la qualité du sol et soutenir la biodiversité, Antoine limite le labour de sa terre : il n’en fait usage que tous les 4 ans pour la partie en  prairie temporaire . 

Il a également planté 2.800 m de haies entre les prairies et les parcelles. 

Il cherche à éliminer les produits phyto-sanitaires, soutenus pas des consultants externes. Il contrôle les reliquats d’azote et adapte ses pratiques en conséquence  (par ex. apport de fumier composté fabriqué sur la ferme)  

Objectifs

Biodiversité & Farming for Climate

RESTAURONS LA BIODIVERSITÉ

Plantation de haies et d’arbres, détection des faons

Alimentation durable @Farming For Climate

RENDONS L’ALIMENTATION PLUS DURABLE

Viande de haute qualité en circuit court

Autonomie et qualité du fourrage pour les bêtes 

Préserver l'eau @ Farming For Climate

AMÉLIORONS LA QUALITÉ DE L’EAU

Sequestration du carbone @Farming For Climate

SÉQUESTRONS DU CARBONE DANS LES SOLS

Limitation du labour, pâturage tournant, couverts verts 

Partage des connaissances @Farming For Climate

ENSEIGNEMENT & PARTAGE

Transmission des connaissances aux consommateurs, collaboration avec des groupes d’échange