GENERAL
Général
Farming for Climate est une association sans but lucratif (asbl), fondée en 2019 qui a pour but d’accélérer la transition agroécologique des agriculteurs en Belgique et ce, grâce au soutien des entreprises et des particuliers.
Notre mission est de créer une agriculture et un monde plus durables en accélérant la transition agroécologique : c’est ce qui nous tient réellement à cœur. Nous l’accomplissons en mettant en relation des entreprises, des citoyens et des agriculteurs belges, souhaitant se tourner vers l’agroécologie.
Notre équipe est principalement constituée de bénévoles, mais nous comptons depuis 2023 quatre employés.
Farming for Climate propose un coup de pouce efficace aux agriculteurs, ainsi qu’une solution facile et locale aux entreprises.
Nous rencontrons des agriculteurs qui veulent être soutenus par notre asbl pour leur projet agroécologique et validons avec eux les étapes de leur transition. Vu l’investissement important en temps, en personnes et/ou financier, un soutien est nécessaire car une transition vers une agriculture plus durable peut coûter cher aux agriculteurs (besoin de conseil agronomique, achat de machines adaptées à l’agroécologie, achat de semences, perte de revenu temporaire, …).
En parallèle, nous proposons aux entreprises motivées souhaitant améliorer ou renforcer leur politique RSE (Responsabilité Sociétal des Entreprises) de soutenir localement et financièrement des projets agricoles ayant un impact visible.
L’agriculture agroécologique est une approche agricole appliquant les principes de l’écologie à l’agriculture définie selon 13 principes par la FAO . L’agroécologie applique une approche systémique intégrée aux systèmes agro-alimentaires, cherchant à associer les dimensions écologique, économique et sociale : les trois piliers du développement durable. Ses pratiques regroupent celles que l’on retrouve dans l’agriculture biologique, l’agriculture régénérative, la technique de conservation des sols (TCS), la permaculture. Elles consistent à travailler avec la nature, en cultivant sur sol vivant, produisant une alimentation saine et de qualité, favorisant le développement de la biodiversité, préservant la qualité des sols, de l’air et de l’eau et en séquestrant du carbone (en moyenne 2T par hectare par an). On retrouve parmi ces pratiques :
- le non-travail du sol, qui respecte sa structure et maintient les populations des divers micro-organismes et animaux dans les horizons du sol
- un couvert végétal quasi permanent pour limiter l’érosion et structurer le sol
- une fertilisation à base d’apports naturels (engrais verts, compost,…) afin de maximiser le taux de matière organique dans le sol
- l’agroforesterie et la plantation de haies vives
- la diversification et les associations de cultures
- le couplage entre l’élevage et les productions végétales.
Si vous voulez en savoir plus sur l’agroécologie, cet article pourra vous être utile.
L’agriculture biologique est une norme pour la production d’aliments. Bien qu’il vise à promouvoir l’équilibre écologique et à maintenir la diversité biologique, le système ne cherche pas nécessairement à restaurer ou à régénérer le sol (par exemple, le travail du sol est autorisé). Le biologique est défini par une série de listes de contrôles techniques, notamment avec ce qu’il ne faut pas faire (« faire moins de mal »).
L’agriculture biologique peut certainement être pratiquée de manière agroécologique, si l’exploitation est envisagée dans une perspective holistique où la priorité est donnée à la santé du sol.
Le greenwashing consiste à mettre en avant des arguments écologiques pour se forger auprès du public une image écoresponsable, alors que la réalité des faits ne correspond pas, ou insuffisamment, à la teneur explicite ou implicite des messages diffusés.
Chez Farming for Climate, nous nous attelons à ce que les actions dans l’agroécologie cadrent dans un projet plus vaste de développement de la durabilité (chez nos clients) et de développement de pratiques agricoles durables (chez les fermiers soutenus). Nous nous assurons que le soutien fourni est suffisant pour créer le changement et suivons l’implémentation des projets en continu, de A à Z, afin de nous assurer de sa bonne implémentation et de son impact concret. Nous sommes de plus audités par PWC pour la bonne gestion des soutiens financiers.
À côté de cela, nous mettons un point d’honneur à communiquer de manière totalement transparente sur les soutiens apportés, et validons toujours en interne les communications faites par nos partenaires soutenants, afin que celles-ci reflètent la réalité.
AGRICULTEUR
Je suis un agriculteur
Tous les projets de transition agroécologique peuvent bénéficier d’un financement que ceux-ci soient grands ou petits, que vous commenciez votre transition ou que vous souhaitiez passer aux étapes suivantes et l’accélérer.
Cela s’applique aussi à tous les types d’agriculture : élevage, grandes cultures, maraîchage, etc. L’essentiel, c’est que votre projet aide à la transition agroécologique et que vous soyez motivé par un changement de pratiques pour un avenir meilleur ! Pour votre projet, si vous avez un besoin d’aide pour :
- des mesures favorisant le non-labour
- des mesures favorisant la biodiversité
- des mesures pour éviter les engrais chimiques et les pesticides
- des mesures de couverts permanents et cultures associées, de paturage tournant, …
- l’achat d’outils, …
- recevoir le soutien de conseillers agroécologiques spécialisés ou pour expérimenter de nouvelles pratiques.
- pallier à une éventuelle perte temporaire de rendement occasionnée par la transition
- …
N’hésitez pas à introduire votre projet de transition agroécologique
Lors de notre premier rendez-vous, les objectifs et les moyens pour les atteindre seront définis ensemble.
Afin de voir si votre projet est éligible, vous pouvez remplir ce formulaire.
En règle générale, les projets sont soutenus pour une durée de 3 ans afin d’atteindre une transition consistante. Il est toutefois possible d’introduire une nouvelle demande de soutien quand cette période s’est écoulée.
Pour des demandes plus spécifiques ou ponctuelles, n’hésitez pas à nous contacter.
Il est important de s’inscrire dans un projet de transition agroécologique global dont la vision, au-delà du soutien de Farming for Climate, doit tendre vers un ensemble de pratiques résilientes et durables.
Notre asbl vous demande alors de respecter la convention établie. Nous vous demandons également de compléter un cahier de charges au fil des années de suivi. Une vérification annuelle sera effectuée.
L’octroi d’un soutien signifie aussi que vous autorisez Farming for Climate à utiliser votre image (photos, vidéos, logos, etc.) et à communiquer publiquement sur votre projet.
Il est possible d’être soutenu pour une partie de votre exploitation si vous le souhaitez et/ou pour la totalité. Mais, nous vous recommandons tout de même d’inclure plusieurs parcelles différentes dans la transition.
De plus, il est possible d’être soutenu par Farming For Climate tout en bénéficiant d’autres formes de subsides (s’il n’y a pas de chevauchement).
La combinaison de pratiques nouvelles fait que les résultats ne sont pas garantis car un nombre important de facteurs (dépendants et indépendants de votre volonté) entre en compte. Nous sommes là pour vous accompagner dans vos essais et erreurs, non pas uniquement pour mesurer votre performance.
À partir du moment où tout est mis en œuvre pour améliorer la qualité de vos sols et changer les pratiques vers celles de l’agroécologie, aucun remboursement n’est demandé.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous si vous souhaitez de plus amples informations.
En contrepartie, l’entreprise vous soutenant ainsi que Farming for Climate ont droit à une visite annuelle sur la ferme afin de voir le progrès et de discuter de l’avancement du projet. Des photos, vidéos et interviews peuvent être demandées en supplément afin de communiquer sur le projet et sensibiliser à l’importance de l’agroécologie et de sa diversité.
En remplissant le formulaire, vous aurez déjà l’occasion d’indiquer si vous souhaitez ne pas être soutenu par certaines entreprises. Ensuite, lorsque votre projet sera proposé aux entreprises partenaires pour un soutien financier, nous tiendrons compte de vos éventuelles réticences.
Si vous souhaitez déposer votre candidature, rien de plus simple ! Il vous suffit de compléter le formulaire en cliquant ici en décrivant votre projet et vos besoins. Cette étape est importante car elle nous permet de comprendre votre projet, de savoir où vous en êtes dans votre transition et nous aide à préparer une fiche qui pourra être présentée à des entreprises. Nous vous contacterons ensuite pour compléter les informations nécessaires pour proposer votre projet aux entreprises partenaires. Vous aurez alors peut-être l’occasion d’être sélectionné pour recevoir un soutien.
ENTREPRISE
Je suis une entreprise
Prenez contact avec nous via ce formulaire, pour nous communiquer vos coordonnées.
Un membre de l’équipe vous recontactera pour comprendre vos besoins et définir les étapes suivantes avec vous.
En fonction de vos besoins spécifiques et de votre budget disponible, nous co-créerons une proposition pour soutenir une ou plusieurs exploitations agricoles en Belgique.
Toutes les entreprises peuvent contribuer et ce, quelque soit leur taille : petite, moyenne ou grande entreprise (tout secteur confondu).
Une seule condition est néanmoins d’application : celle-ci est que vous adhérez à cette vision de durabilité et que vous mettiez en œuvre des actions dans ce sens au sein de votre entreprise. Prenez contact avec nous via ce formulaire.
Choisir Farming For Climate signifie s’engager écologiquement grâce à notre solution « clé sur porte » à impact local et immédiat. En effet, ceci permet de soutenir financièrement des agriculteurs dans leur transition agroécologique pour avoir des résultats positifs et directs à plusieurs niveaux, ici en Belgique. Nous pouvons par exemple citer la séquestration de carbone dans les sols, une meilleure biodiversité, une qualité d’eau supérieure, une alimentation locale et saine, etc.
Grâce à nos collaborations, nous œuvrons principalement au sein de six des SDG’s (Sustainable Development Goals) des Nations Unies :
- Objectif 2 : Une amélioration de la nutrition et la promotion de l’agriculture durable
- Objectif 6 : Une gestion durable de l’eau
- Objectif 8 : Un travail décent et une croissance économique
- Objectif 12 : Assurer les modes de production durables
- Objectif 13 : Prendre des mesures contre le changement climatique
- Objectif 15 : Protéger, restaurer et promouvoir l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, afin de stopper la dégradation des sols et enrayer la perte de biodiversité
Durant le soutien des fermes choisies, il vous sera possible de :
- communiquer sur votre impact sociétal et environnemental grâce à votre soutien à Farming For Climate via les rapports annuels et les newsletters
- améliorer l’engagement et la satisfaction de vos employés en visitant annuellement les fermes et en les sensibilisant sur le sujet
- éduquer et sensibiliser vos employés, consommateurs et leurs familles au développement durable
- augmenter votre impact en faisant une donation au Fond des Amis Farming For Climate auprès de la Fondation Roi Baudouin.
En travaillant avec Farming for Climate, vous vous assurez donc d’inscrire votre politique climat dans le positif.
Vous pouvez consulter tous nos projets en cours ici. Actuellement, nous avons de nombreuses fermes prêtes à commencer leur transition, recherchant des entreprises motivées à s’engager à leurs côtés. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à prendre contact avec nous via le formulaire.
En tant qu’acteur de confiance, notre asbl vous propose une solution « clé sur porte », permettant aux agriculteurs de transitionner vers l’agroécologie tout en œuvrant dans le sens des SDG’s (Sustainable Development Goals). En plus d’être locale et immédiate, cette solution aura un réel impact visible.
Farming For Climate est une asbl. Nous ne cherchons pas à faire du profit mais à maximiser l’impact sur notre futur. Au plus nous pourrons ensemble soutenir de fermes au plus nous pourrons changer profondément la structure de nos sols et améliorer nos sols belges
C’est en Belgique : que ce soit en Flandre ou en Wallonie, nous avons des fermes qui attendent d’être soutenues
Il s’agit d’une solution clé sur porte, facile et personnalisée qui agit directement sur plusieurs SDG’s.
Les donations via la Fondation Roi Baudouin sont fiscalement déductibles, grâce à notre partenariat avec la Fondation Roi Baudouin.
Vous aurez également droit à un suivi des fermes soutenues grâce à une visite annuelle. Vous pourrez communiquer sur votre collaboration et son état d’avancement. Cette collaboration peut permettre à votre entreprise et à vos employés de se sensibiliser au développement durable.
PARTICULIER
Je suis un particulier ou autre
Le plus simple est de faire un don à l’asbl, il vous suffit de cliquer ici et de suivre les instructions. Grâce à notre partenariat avec la Fondation Roi Baudouin, vous obtiendrez une réduction fiscale pour tout don de plus de 40€ : c’est un petit plus. Votre don sera anonyme et sera cumulé avec d’autres dons pour qu’ensemble vous souteniez un nouveau projet de transition agroécologique. Vous pouvez également, via votre employeur, vos collègues ou vos amis faire parler de notre projet. Ensemble, contactez-nous pour décider d’un projet de soutien plus important à réaliser : celui-ci peut s’établir dans une ferme de votre région, dans votre secteur d’activité ou autre choix que nous ferons ensemble.
Nous vous remercions d’avance pour votre générosité ! Ce don permettra à un ou plusieurs agriculteurs d’avancer dans sa transition agroécologique.
Notez qu’il n’y a pas de montant minimum et que les dons sont anonymes.
Farming for Climate est toujours à la recherche de bénévoles motivés pour donner de leur temps et à partager leurs compétences.
Celles-ci peuvent nous aider à augmenter le nombre de projets de transition, à contacter plus d’entreprises, à mieux communiquer sur l’importance de la vie de nos sols en Belgique au plus grand nombre, à rechercher des financements, à améliorer notre manière de travailler, … Vous l’avez compris, il faut énormément de compétences pour faire avancer l’agriculture agroécologique en Belgique et aider le plus d’agriculteurs possible à changer leurs pratiques agricoles.
Si cela vous intéresse, vous pouvez nous contacter via ce formulaire. Nous serons ravis de créer un lien avec vous.
Nous n’engageons pas actuellement, mais nous sommes toujours à la recherche de bénévoles motivés. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à nous contacter via ce formulaire ou à poser votre candidature via notre adresse email info@farmingforclimate.org. Nous serons ravis de créer un lien avec vous.
Oui, cela est tout à fait possible ! Nous sommes toujours ravis d’être sollicités pour des partenariats sachant que la collaboration est une de nos valeurs-clés. Vous pouvez nous contacter via ce formulaire et nous nous ferons un plaisir de vous répondre.
Besoin d’une définition ? Voici notre glossaire !
Type d’agriculture
L’agroécologie est une approche de l’agriculture alternative, travaillant avec la nature et non contre elle. Elle se concentre sur la durabilité, l’équité sociale et la résilience écologique et à créer des systèmes agricoles autonomes et résilients. Pour ce faire, l’agroécologie s’appuie sur les 13 principes de la FAO sur l’agroécologie :
- La diversité : Promouvoir la biodiversité et l’utilisation d’une variété de cultures et d’animaux pour renforcer la résilience du système, réduire la pression des ravageurs et des maladies et soutenir la santé du sol.
- Cocréation de connaissances : Encourager la participation active des agriculteurs, des chercheurs et d’autres parties prenantes pour générer et partager des connaissances afin d’améliorer les pratiques agroécologiques.
- Synergies : Favoriser des interactions positives entre les différents composants de l’agroécosystème, tels que les cultures, les animaux, les arbres et l’eau, pour augmenter l’efficacité et la productivité tout en réduisant les impacts environnementaux négatifs.
- Efficacité : Optimiser l’utilisation des ressources et minimiser les déchets grâce à l’utilisation de méthodes de production efficaces, au recyclage et à d’autres pratiques durables.
- Recyclage : Promouvoir l’utilisation de la matière organique, des nutriments et de l’eau par le recyclage et la réutilisation pour réduire les déchets et améliorer la durabilité du système.
- Résilience : Améliorer la capacité des agroécosystèmes à s’adapter aux conditions environnementales et aux perturbations changeantes, telles que le changement climatique et les événements météorologiques extrêmes.
- Valeurs humaines et sociales : Reconnaître l’importance des valeurs humaines, telles que l’équité, la justice sociale et le respect de la diversité culturelle, dans la formation des pratiques agroécologiques.
- Souveraineté alimentaire : Promouvoir le droit des peuples à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles, basés sur leurs propres valeurs et besoins.
- Économie circulaire et solidaire : Encourager le développement d’économies locales, circulaires et solidaires pour soutenir des modèles de production et de consommation durables.
- Gouvernance responsable : Plaider en faveur de politiques et d’institutions qui soutiennent l’agroécologie et facilitent la participation et la collaboration entre les parties prenantes.
- Connaissance circulaire et solidaire : Encourager le développement de systèmes de connaissances locaux, circulaires et solidaires qui s’appuient sur les connaissances traditionnelles et scientifiques.
- Alimentation saine et sûre : Promouvoir la production d’aliments sains et sûrs qui répondent aux besoins nutritionnels des populations tout en minimisant les impacts environnementaux.
- Cocréation d’action : Encourager la participation active des agriculteurs, des chercheurs et d’autres parties prenantes à la conception et à la mise en œuvre de pratiques et de politiques agroécologiques.
L’agriculture agroécologique est une science appliquant les principes de l’écologie à l’agriculture. L’agroécologie applique une approche systémique intégrée aux systèmes agro-alimentaires, cherchant à associer les dimensions écologique, économique et sociale : les trois piliers du développement durable. Ses pratiques regroupent celles que l’on retrouve dans l’agriculture biologique, l’agriculture régénérative, la technique de conservation des sols (TCS), la permaculture. Elles consistent à travailler avec la nature, en cultivant sur sol vivant, produisant une alimentation saine et de qualité, favorisant le développement de la biodiversité, préservant la qualité des sols, de l’air et de l’eau. On retrouve parmi ces pratiques :
- le non-travail du sol, qui respecte sa structure et maintient les populations des divers micro-organismes et animaux dans les horizons du sol
- un couvert végétal quasi permanent pour limiter l’érosion et structurer le sol
- une fertilisation à base d’apports naturels (engrais verts, compost, …) afin de maximiser le taux de matière organique dans le sol
- l’agroforesterie et la plantation de haies vives
- la diversification et les associations de cultures
- le couplage entre l’élevage et les productions végétales.
L’agriculture biologique vise à cultiver des aliments de manière respectueuse de l’environnement, en évitant l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques. L’agriculture biologique repose sur des méthodes naturelles visant à protéger et fertiliser les cultures. Les produits issus de l’agriculture biologique sont certifiés et conformes à des normes strictes, assurant alors leur durabilité et leur aspect sain.
L’agriculture biologique désigne la production (cultures ou élevage) sans utilisation de produits chimiques tels que les pesticides et les engrais. Ses pratiques s’articulent autour d’un label certifiant que les productions sont réalisées dans le respect de normes strictes et supervisées. Contrairement à l’agriculture biologique, l’agroécologie repose sur des principes et sur un cahier de charge. En bref, étant plutôt orientée “résultats”, l’agroécologie espère atteindre une amélioration de la santé et de la qualité des sols. L’agriculture biologique peut certes être agroécologique, mais elle ne l’est pas nécessairement.
L’agriculture durable vise à répondre aux besoins alimentaires actuels et futurs tout en préservant la santé des sols, la biodiversité, les ressources naturelles et les communautés rurales. Il s’agit d’une agriculture résiliente. Pour ce faire, l’agriculture durable inclut l’utilisation responsable des engrais et des pesticides, la promotion de la biodiversité et la gestion efficace de l’eau et de l’énergie.
Des exemples de l’agriculture durable sont l’agriculture biologique, la permaculture ou encore l’agroécologie. Toutes ces pratiques s’efforcent de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement et de renforcer la résilience des écosystèmes agricoles.
L’agriculture régénératrice est basée sur 5 principes. Maintenir le sol couvert, minimiser les perturbations du sol, maximiser la diversité des cultures, maintenir des racines vivantes dans le sol toute l’année et, dans l’idéal, intégrer le bétail.
Grâce à la rotation des cultures, le paillage, le compostage et la gestion holistique des pâturages, l’agriculture régénératrice se concentre sur la régénération de la biodiversité, la conservation de l’eau et la séquestration du carbone.
L’alimentation durable est une approche prenant en compte les impacts environnementaux, sociaux et économiques de la production, de la transformation, de la distribution et de la consommation des aliments. Elle vise à fournir des aliments sains et nutritifs pour tous, tout en minimisant les impacts négatifs sur l’environnement et en assurant une juste rémunération des producteurs et des travailleurs. Les pratiques agricoles durables, les choix alimentaires responsables et la réduction du gaspillage alimentaire sont des exemples de mesures clés de l’alimentation durable.
Impact
Le terme ‘biodiversité’ englobe tous les êtres vivants et les écosystèmes (espèces végétales, animales et microbiennes et la diversité des habitats et des paysages naturels). La protection de la biodiversité est essentielle pour préserver les écosystèmes sains et pour garantir la pérennité des services écosystémiques dont dépendent les êtres humains.
La qualité de l’eau dépend de divers facteurs tels que la pollution, le pH, la température, la présence de contaminants, les niveaux de nutriments et l’oxygène dissous. La préservation de la qualité de l’eau est cruciale pour assurer la santé et le bien-être de la planète. Une qualité d’eau supérieure permet une agriculture plus durable, et l’agriculture plus durable rend la qualité de l’eau meilleure.
Les pratiques de l’agroécologie peuvent améliorer la qualité de l’eau. L’agroécologie est une approche de l’agriculture qui cherche à promouvoir des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement, tout en maximisant la production alimentaire. L’agroécologie peut avoir un impact positif sur la qualité de l’eau. La réduction de l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques ainsi que l’utilisation d’engrais verts peuvent réduire la quantité de produits chimiques toxiques dans les cours d’eau et les nappes phréatiques. Puis, les méthodes d’irrigation favorisées par l’agroécologie sont économes en eau (p.ex. agriculture de conservation, irrigation goutte à goutte). Elles permettent de lutter contre le gaspillage d’eau et à maintenir un niveau stable dans les rivières et les lacs. Finalement, l’agroécologie permet de réduire l’érosion grâce à ses pratiques de plantation d’arbres et de cultures de couverture, réduisant alors le ruissellement d’eau.
La capacité d’un système économique à résister, absorber et se remettre des chocs ou des perturbations (tels que les crises économiques, les catastrophes naturelles ou les changements de marché). Un système économique résilient est capable de s’adapter et de se transformer pour maintenir son fonctionnement et son développement à long terme, même face à des conditions économiques difficiles ou imprévues.
A titre d’exemple, une ferme peut favoriser une résilience économique grâce à ses pratiques agroécologiques telles que
- La diversification des cultures, réduisant la dépendance économique des agriculteurs à l’égard d’une seule culture ou marché. En cas d’une demande différente, ou d’une année à conditions météorologiques extrêmes, l’agriculteur aura moins de risques de se retrouver face à une situation économique intenable.
- L’amélioration de la santé des sols
- L’utilisation de semences ou plantes adapté aux conditions locales.
La santé du sol fait référence à la capacité du sol à maintenir un équilibre écologique favorable à la croissance de tous les éléments s’y retrouvant (exemples : plantes, insectes, champignons, mycorhize, bactéries, …). Une composition physique, chimique et biologique optimale du sol permet aux plantes et organismes de puiser les nutriments et l’eau nécessaires pour leur croissance. Un sol vivant –– et par conséquence sain –– favorise une régulation des ravageurs et des maladies. Un sol sain permet aussi la séquestration du carbone dans le sol, pouvant aller contre le réchauffement climatique.
La séquestration du carbone fait référence au processus de stockage du carbone dans des puits de carbone (sols, forêts et océans). Le dioxyde de carbone est enlevé de l’atmosphère et est stocké dans le sol, les forêts ou l’océan à long terme. Ceci nous permet alors de lutter contre le changement climatique et limite la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
L’agroécologie améliorant la qualité du sol peut notablement contribuer à la séquestration du carbone, permettant alors de lutter contre le réchauffement climatique.
Le carbon farming est une approche agricole durable. Cette pratique vise à augmenter la quantité de carbone stockée dans les sols, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en améliorant la santé des sols et des écosystèmes. Pour ce faire, le carbon farming utilise des pratiques agricoles telles que la rotation des cultures, le paillage, le compostage, la gestion des pâturages et la plantation d’arbres pour améliorer la capacité de stockage de carbone de l’agriculture.
Dans le cadre du carbon farming, les agriculteurs peuvent vendre des certificats carbone pour les quantités de carbone stockées dans leurs sols en utilisant des pratiques agricoles durables, qui peuvent être achetés par des entreprises ou des organisations qui souhaitent compenser leur empreinte carbone.
La différence avec l’agroécologie ? Le carbon farming se concentre principalement sur la séquestration du carbone dans les sols, tandis que l’agroécologie vise une agriculture durable à plus grande échelle, qui prend en compte la santé des sols, la biodiversité, la durabilité, la résilience et l’impact social et économique de l’agriculture.
Climat
Un crédit carbone est une unité de mesure qui représente une réduction d’une tonne d’équivalent CO2 ou une quantité équivalente d’autres gaz à effet de serre. Les crédits carbones sont utilisés pour financer des projets qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre. Ils peuvent être achetés et échangés sur des marchés du carbone. Ils sont souvent utilisés pour aider à atteindre des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de neutralité carbone.
Un crédit carbone n’est pas à confondre avec un certificat carbone. Les certificats carbone et les crédits carbone permettent de soutenir les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Le terme « carbon credit » est souvent associé à des programmes réglementaires qui imposent des limites aux émissions de GES et qui permettent aux entreprises de respecter ces limites en achetant des crédits carbone sur des marchés réglementaires. Les crédits carbone peuvent être émis par des entités telles que des gouvernements ou des organisations internationales et peuvent être échangés sur des marchés réglementaires.
Le terme « carbon certificate » est souvent utilisé dans le contexte des projets de réduction des émissions volontaires ou des programmes de compensation de carbone, où les organisations achètent des certificats pour compenser leurs émissions de GES. Les certificats carbone peuvent être émis par des entités telles que des organisations non gouvernementales ou des entreprises spécialisées dans la certification de projets de réduction des émissions. Les certificats carbone peuvent être échangés sur des marchés volontaires ou vendus directement aux entreprises ou aux organisations qui souhaitent compenser leurs émissions de GES.
Farming for Climate ne propose pas de crédits carbone ni des certificats carbone, se concentrant plutôt sur le concept holistique de la ferme et sur son écosystème.
La compensation carbone est un processus visant à compenser les émissions de gaz à effet de serre afin de réduire l’impact environnemental des activités humaines. Cela nous permet de lutter contre le changement climatique en finançant un projet qui réduit ou retire une quantité équivalente de dioxyde de carbone de l’atmosphère. Les projets de compensation peuvent inclure la plantation d’arbres, le financement d’énergies renouvelables ou la capture et le stockage du carbone. L’agroécologie et ses pratiques peut renforcer une contribution positive au stockage du carbone dans le sol.
Chez Farming for Climate, nous voulons amener une contribution positive du carbone en proposant aux entreprises de financer des projets de transition agroécologique. Ces projets permettront alors de capter et stocker du carbone dans les sols. Grâce à notre asbl (c’est l’un de nos atouts), l’impact réalisé est local puisque nous travaillons exclusivement avec des agriculteurs belges.
La neutralité carbone est un concept souvent utilisé par des entreprises dans le cadre de leur politique climat. Atteindre la neutralité carbone signifie que les émissions de GES produites par une entité (comme une entreprise.) sont équivalentes aux émissions qu’elle a réussi à éviter ou à compenser. Cela signifie que toutes les émissions de CO2 et d’autres GES sont compensées par des actions retirant la même quantité de ces gaz de l’atmosphère. Les actions peuvent être la plantation d’arbres, ou le stockage du carbone dans les sols.
La neutralité carbone est une des solutions qui s’offrent aux entreprise et institutions. Grâce à la séquestration de carbone dans les sols que permet l’agroécologie grâce à ses pratiques (non-labour, utilisation d’engrais verts, diversification des cultures, etc.), on contribue positivement au réchauffement climatique.
Les science based targets (SBT) ou objectifs scientifiquement fondés sont des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés par une entreprise ou une organisation. Ces objectifs sont alignés sur les dernières données scientifiques en matière de changement climatique. Ces objectifs visent à contribuer à l’objectif international de limiter le réchauffement climatique à moins de +1.5°C par rapport aux niveaux préindustriels, en réduisant les émissions de GES de manière significative et cohérente avec les recommandations des scientifiques.
L’agroécologie peut aider à atteindre ces objectifs en réduisant les émissions de GES et en augmentant la séquestration du carbone dans les sols. Ses pratiques plus durables (rotation des cultures, gestion de cultures végétales, réduction des intrants chimiques et l’utilisation de compost) permettent de séquestrer les émissions dans le sol et, par conséquent, réduire les émissions atmosphériques.
Pratiques agroécologiques
Les engrais verts sont des engrais alternatifs à ceux chimiques. Il s’agit de plantes cultivées dans un sol agricole et ce, dans le but d’améliorer sa qualité et sa fertilité. Généralement, ces plantes sont cultivées entre les cultures principales pour réduire l’érosion du sol, ajouter de la matière organique, fixer l’azote de l’air et augmenter la biodiversité dans les sols. Ces plantes sont alors laissés sur le sol et ne sont pas récoltées. Les engrais verts permettent d’améliorer la santé des sols et contribuent à la régénération des écosystèmes agricoles.
Le non-labour est une technique agricole qui consiste à cultiver les sols sans les labourer (sans retourner la terre). Cette pratique vise à préserver la vie du sol en évitant de perturber les écosystèmes souterrains. Elle augmente alors la teneur en matière organique et améliore la structure du sol. Le non-labour peut également contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en limitant la consommation d’énergie fossile et en favorisant la séquestration de carbone dans le sol.
Grâce à des pratiques agricoles durables (rotation des cultures, agroforesterie, compostage, gestion de l’eau et des nutriments, etc.), la santé et la qualité du sol peuvent être améliorées. La régénération des sols favorise la vie microbienne, la biodiversité et la séquestration du carbone. Elle réduit également l’érosion et la dégradation des terres.
La régénération des sols est une étape importante vers des systèmes agricoles plus durables et résilients.
La rotation des cultures consiste à alterner les cultures sur une parcelle de terre donnée d’une saison à l’autre. Elle permet de préserver la santé du sol en évitant l’épuisement des nutriments, de réduire les infestations de parasites et de maladies et d’améliorer la qualité des cultures. Elle peut également aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre en favorisant la séquestration de carbone dans le sol.
Le sol vivant est implanté par une communauté d’organismes vivants (bactéries, champignons, vers de terre et insectes habitant le sol). Grâce à ces organismes, de nombreuses fonctions importantes dans les écosystèmes sont rendues possibles. Parmi elles, nous comptons :
- la décomposition des matières organiques,
- la fixation de l’azote,
- la régulation de la teneur en eau du sol,
- la séquestration du carbone,
- la fourniture de nutriments aux plantes.
Grâce à un sol vivant, la santé des écosystèmes terrestres et une production alimentaire durable peuvent être facilités.
